Notre combat :

Contre les violences environnementales

Qui peut encore nier que ce sont les plus faibles qui d’abord subissent les crises et crimes écologiques de plein fouet ?

Quel point commun entre les gens du voyage installés au pied de l’usine Lubrizol, les pêcheurs de Cassis, une enseignante marseillaise et un ouvrier du bâtiment ? Ils sont victimes de violences environnementales. Les premiers respirent les fumées toxiques d’un site Seveso. Les deuxièmes remontent dans leurs filets des poissons couverts de boues rouges. La troisième enseigne au milieu des poussières d’amiante. Les derniers sont en première ligne du réchauffement climatique.

Qui peut encore nier que ce sont les plus faibles qui d’abord subissent les crises et crimes écologiques de plein fouet ? La pandémie du Covid-19 l’a montré à nouveau avec la surmortalité au sein des populations les plus fragiles économiquement : nous ne sommes pas toutes et tous égaux face aux crises sanitaires et environnementales.

Dès lors l’écologie est aussi une affaire de justice sociale dont les différentes expressions et nombreux ressorts sont largement développés dans « Ensemble nous demandons Justice, pour en finir avec les violences environnementales » co-écrit avec Priscillia Ludosky.

"Il est temps d’abattre le mythe largement nourri par celles et ceux qui ont dominé les êtres et exploité la Terre : celui d’une croissance infinie, dont les richesses pourraient ruisseler sur chacun et sur tous, dans un monde fini. Non, la production infinie dans n’importe quelles conditions n’apporte pas que du bonheur aux habitants de cette planète. Non, les lois de l’économie ne sont pas au-dessus de la nature. Et non, le respect et la protection de notre Terre mère ne détruit pas l’emploi, ni ne creuse les inégalités."

— Marie Toussaint & Priscillia Ludosky

Comment nous pouvons agir

Créer un seul et même élan

Colonisation, extermination de peuples autochtones, productivisme forcené malmenant le vivant dans son ensemble : ceux qui ont voulu exploiter la Terre ont toujours exploité les êtres, ceux qui voulaient exploiter les êtres l'ont toujours fait au détriment de la Terre. Nous ne pourrons mener la révolution dont nous avons besoin pour sauver notre planète sans un seul et même élan, pour répondre aux crises économiques, sociales, démocratiques et environnementales.

Rendre la parole aux premier.es concerné.es

Nous agissons, au Parlement Européen, pour faire avancer la justice environnementale. Début 2020, la pauvreté menaçait 113 millions d'Européen·nes - soit 1 sur 5. La crise climatique et les modifications majeures de l’environnement qu’elle engendre aggravent les conditions de vie des personnes les plus vulnérables. Et inversement, les populations les plus précaires sont les premières victimes des crises sociales, environnementales ou sanitaires, comme l'a encore montré récemment la pandémie liée au Sars-Cov-2.

Au sein du Parlement Européen, existe un « Intergroupe de lutte contre la Grande Pauvreté ». Il réunit des eurodéputé·es de tous horizons politiques décidé·es à placer cette cause au coeur de l'agenda politique de l'Union.

L'intergroupe a notamment organisé un wébinaire sur les conséquences de la pandémie de Covid-19 sur les populations les plus vulnérables.

Nous voulons aussi rendre la parole aux premier·es concerné·es. Autour de la sortie du livre co-écrit avec Priscillia Ludosky, nous avons organisé une série de webinaires pour entendre les personnes rencontrées lors de notre tour de France des violences environnementales.

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